Les sociétés dans lesquelles Royal Dutch Shell plc détient directement ou indirectement une participation constituent des entités juridiques distinctes. Dans cet article, les termes « Shell », « le groupe Shell » et « le Groupe » sont parfois utilisés pour des raisons pratiques pour désigner Royal Dutch Shell plc et ses filiales en général. De même, les termes « nous », « notre » et « nos » sont également utilisés pour faire référence à Royal Dutch Shell plc et à ses filiales en général ou aux personnes qui travaillent pour ces filiales. Ces expressions sont également utilisées lorsque l'identification de telle société ou de telles sociétés n'a pas d'objectif utile en soi. Les termes « filiales », « filiales de Shell » et « sociétés Shell » sont utilisés dans cet article pour désigner les sociétés sur lesquelles Royal Dutch Shell exerce un contrôle direct ou indirect. Les entités et arrangements sans personnalité morale sur lesquels Shell a un contrôle conjoint sont généralement désignés par « joint ventures » et « coexploitations » respectivement. Les entités sur lesquelles Shell a une influence notable sans toutefois les contrôler seule ou conjointement sont désignées par « associés ». L’expression « intérêt de Shell » est utilisée pour des raisons pratiques pour indiquer la participation directe et/ou indirecte de Shell dans une entreprise, ou un arrangement sans personnalité morale, après exclusion de tous les intérêts de tiers.
Cet article contient des affirmations prospectives (dans le sens attribué par la loi de 1995 en vigueur aux États-Unis intitulée « Private Securities Litigation Reform Act ») concernant la situation financière, les résultats des opérations et les activités de Royal Dutch Shell. Toutes les déclarations autres que les énoncés de faits historiques sont, ou peuvent être considérées comme des déclarations prospectives. Les déclarations prospectives portent sur des projections futures qui sont basées sur les attentes et hypothèses actuelles de la direction de Royal Dutch Shell et qui comportent des risques connus ou non ainsi que des incertitudes qui pourraient résulter en ce que les résultats, performances ou événements réels diffèrent sensiblement de ceux exprimés ou sous-entendus dans ces déclarations. Les déclarations prospectives comprennent notamment les déclarations relatives à l’exposition potentielle de Royal Dutch Shell aux risques du marché et les déclarations exprimant les attentes, opinions, estimations, prévisions, projections et autres hypothèses de la direction. Ces déclarations prospectives sont identifiées par leur utilisation de termes et d'expressions tels que « ont l'intention », « ont l’ambition », « anticiper », « croire », « pourrait », « estimation », « attentes », « buts », « intentions », « peuvent », « objectifs », « perspectives », « plans », « probablement », « projettent », « risques », « programment », « cherchent à », « devrait », « cibles », « devra » et termes et expressions similaires. Un certain nombre de facteurs sont susceptibles d’affecter les opérations à venir de Royal Dutch Shell et pourraient faire que ces résultats diffèrent matériellement de ceux décrits dans les déclarations prospectives qui figurent dans cet article, y compris mais sans s’y limiter : (a) fluctuation des prix du pétrole brut et du gaz naturel ; (b) changements dans la demande des produits Shell ; (c) fluctuation des devises ; (d) résultats de forage et de production ; (e) estimation des réserves ; (f) perte de part de marché et concurrence du secteur ; (g) risques environnementaux et physiques ; (h) risques associés à l’identification pour acquisition de terrains et cibles appropriés, et réussite de la négociation et conclusion positive de telles transactions ; (i) risque lié à la conduite d’activités dans des pays en développement et pays soumis à des sanctions internationales ; (j) développements législatifs, fiscaux et réglementaires y compris mesures de régulation concernant le changement climatique ; (k) conditions de marché économiques et financières dans différents pays et régions ; (l) risques politiques y compris les risques d’expropriation et de renégociation des termes des contrats avec des services gouvernementaux, retards ou avancements dans l’approbation de projets et retards dans le remboursement de coûts partagés ; (m) risques liés à l’impact des pandémies, comme l’épidémie de COVID-19 (coronavirus) ; et (n) changements dans les conditions commerciales. Rien ne garantit que les versements de dividendes à l’avenir seront égaux ou supérieurs aux dividendes précédemment versés. Toutes les déclarations prospectives contenues dans cet article sont visées expressément et de façon intégrale par les avertissements contenus ou mentionnés dans cette section. Les lecteurs ne doivent pas accorder une confiance excessive à ces déclarations prospectives. Des facteurs de risque supplémentaires pouvant affecter les résultats futurs figurent dans le document 20-F de Royal Dutch Shell pour l’exercice achevé au 31 décembre 2020 (disponible aux adresses www.shell.com/investor et www.sec.gov). Ces facteurs de risque qualifient également expressément toutes les déclarations prospectives contenues dans le présent article et doivent être pris en compte par le lecteur. Toutes les déclarations prospectives ne sont valables qu'à la date de cet article, le 11 février 2021. La Royal Dutch Shell plc et ses filiales ne sont aucunement tenues de mettre publiquement à jour ou de réviser les déclarations prospectives en fonction de nouvelles informations, d’événements futurs ou d’autres faits dont elles auraient connaissance. Au vu de ces risques, les résultats peuvent différer de façon considérable de ceux indiqués, impliqués ou inférés à partir des déclarations prospectives contenues dans le présent article. Il est possible que nous ayons utilisé dans cet article certains termes, tels que « ressources », que les recommandations de la SEC (Commission des opérations de bourse des États-Unis) nous interdisent strictement d’inclure dans les enregistrements que nous déposons auprès d’elle. Les investisseurs sont priés de tenir compte des seules informations contenues dans notre formulaire 20-F, Fichier n°1-32575, disponible sur le site www.sec.gov
Cet article contient certaines mesures prospectives non GAAP telles que des investissements et des désinvestissements. Nous ne sommes pas en mesure de fournir une réconciliation de ces mesures non GAAP et des mesures financières GAAP les plus comparables, car certaines données nécessaires pour une réconciliation de ces mesures non GAAP et des mesures financières GAAP les plus comparables dépendent d'événements à venir qui pour certains échappent au contrôle de la société, tels que les cours du pétrole et du gaz, les taux d'intérêts et les taux de change. De plus, estimer ces mesures GAAP avec la précision requise pour obtenir une réconciliation utile est extrêmement difficile et ne pourrait se faire sans déployer des efforts déraisonnables. Les mesures non GAAP relatives aux périodes à venir qui ne peuvent être réconciliées aux mesures financières GAAP les plus comparables sont calculées d’une manière conforme aux méthodes de comptabilité appliquées dans les états financiers consolidés de Royal Dutch Shell plc.
Cet article contient des données et des analyses du scénario Shell Sky 1.5. Les Scénarios de Shell n’ont pas pour but de présenter des projections ni des prévisions de ce que sera l’avenir. Les Scénarios de Shell, y compris ceux du présent article, ne sont pas non plus la stratégie ni le plan commercial de Shell. Lorsque nous élaborons la stratégie de Shell, nos scénarios sont l’une des nombreuses variables envisagées. En fin de compte, que la société atteigne ou non ses objectifs de décarbonation ne dépend pas de Shell. Bien que notre intention soit d’aller dans ce sens, de concert avec les aspirations de la société au sens large, seuls les gouvernements sont à même de créer les structures qui permettent d’y parvenir. Le scénario Sky 1.5 prend comme point de départ des données du scénario Sky de Shell, mais il y a des mises à jour importantes. Premièrement, cette perspective utilise la modélisation la plus récente de l’impact de la Covid-19 et de la reprise, qu’elle combine à un scénario Sky 1.5. Deuxièmement, il relie cette projection à des données existantes (2018) Sky sur les systèmes énergétiques aux alentours de 2030. Troisièmement, l’application à grande échelle de solutions fondées sur la nature est intégrée au scénario d’origine, qui bénéficie d’une nouvelle modélisation de grande envergure. (En 2018, les solutions fondées sur la nature nécessaires pour obtenir des niveaux de 1,5°C au dessus des niveaux pré-industriels d’ici la fin du siècle avaient fait l’objet d’analyses en tant que variables sensibles des scénarios Sky. Cette analyse avait aussi été révisée et intégrée au Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d'un réchauffement climatique de 1,5°C (SR15).) Quatrièmement, notre nouvelle modélisation de l’approvisionnement en pétrole et en gaz naturel, dans une optique cohérente avec le scénario Sky 1.5 et la demande, est présentée pour la première fois. Cinquièmement, le scénario Sky 1.5 s’appuie sur les dernières données historiques et des estimations jusqu’à 2020, issues de sources diverses, surtout les statistiques énergétiques de l’Agence Internationale de l'Énergie. Comme pour Sky, ce scénario suppose que la société atteigne l’objectif ambitieux de 1,5°C de l’Accord de Paris. Il est ancré dans une dynamique actuelle ambitieuse mais réaliste de développement, tout en explorant une façon de réaliser cette ambition qui est centrée sur les objectifs. Pour envisager cela, nous avons tenu compte des réalités de la situation d’aujourd’hui et de délais réalistes du changement. Naturellement, plusieurs voies différentes s'offrent à la société pour parvenir à ce résultat. Atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et l’avenir décrit dans Sky 1.5 tout en préservant la croissance économique mondiale représente un énorme défi, néanmoins, c’est encore aujourd'hui techniquement possible.
Dans cet article, nous abordons aussi « l’Empreinte carbone nette » de Shell, qui couvre les émissions dues à la production de nos produits énergétiques, les émissions de carbone de nos fournisseurs qui fournissent l’énergie nécessaire à cette production, et les émissions de carbone de nos clients liées à leur utilisation des produits énergétiques que nous leur vendons. Shell ne contrôle que ses propres émissions. L’usage du terme « l’Empreinte carbone nette » de Shell, est dû uniquement à des raisons pratiques et n’est pas destiné à suggérer que ces émissions sont celles de Shell ou de ses filiales. Le plan d’exploitation de Shell, les perspectives d’avenir et les budgets sont établis sur une période de dix ans et mis à jour chaque année. Ils reflètent le contexte économique actuel et ce à quoi nous pouvons nous attendre selon toute probabilité au cours des dix prochaines années. Par conséquent, les plans d’exploitation de Shell, les perspectives d’avenir et les budgets et les prix supposés ne reflètent pas nos objectifs de neutralité carbone. À l’avenir, à mesure que la société au sens large avance vers la neutralité carbone, nous pensons que les plans d’exploitation de Shell, les perspectives d’avenir et les budgets et les prix supposés reflèteront cette tendance.